Revue de presse

L'annonce effectuée par Maryvonne Hautin et la municipalité de demander l'avis des Saranais sur le passage de l'AgglO en Communauté Urbaine a suscité nombre de commentaires dans les colonnes de la République du centre du 12 janvier. Vous pouvez retrouver le discours des voeux aux entreprises ici, et le discours des voeux aux associations et enseignants ici.

Retour sur ces commentaires qui ont pu surprendre les Saranais.

Elle (Ndlr : Maryvonne Hautin) n'a pas raison d'aller vers un référendum.

La majorité municipale tient une promesse électorale :

« Nous nous opposerons formellement au passage en Communauté Urbaine qui prendrait les compétences de l'eau potable, de l'urbanisme, du sport et de la culture, et nous nous engageons à consulter la population si ce devait être le cas » (programme municipal 2014).

Plus largement, n'est-il pas logique de solliciter l'avis des citoyens sur une question aussi importante pour leur quotidien après 2017.

C'est inimaginable que Saran sorte de l'AgglO.

Saran va consulter sa population pour savoir si elle souhaite que l'AgglO devienne Communauté Urbaine. Et la municipalité suivra l'avis sorti des urnes. Aujourd'hui la question n'est donc pas de quitter ou non l'AgglO.

Un choix égoïste.

Saran revendique une coopération intercommunale volontaire et non forcée. Quelle autre commune a accueilli la Déchetterie, le Cimetière intercommunal des Ifs, l'Utom, l'Aire d'accueil des gens du voyage, le Centre pénitentiaire...

Comment feront-ils si on leur supprime les bus ?

Il n'est pas question pour Saran de quitter le réseau TAO. D'une part la convention actuelle avec Keolis court jusqu'en 2020, d'autre part l'AgglO peut très bien passer des conventions avec des communes « hors agglo » pour les desservir via le réseau TAO. Pour preuve, à Tours, trois communes qui ne sont pas membres de la Communauté d'agglomération Tours + sont desservies.

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